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LVBE - UR 3991

Laboratoire Vigne, Biotechnologies et Environnement

UR 3991
Vigne et vin | Maladies du bois de la vigne | Œnologie | Pathogènes | Défenses des plantes | Mycorhization | Dépollution des sols | Phytoremédiation | Bioremédiation

Le Laboratoire Vigne Biotechnologies et Environnement (LVBE) est localisé à Colmar, capitale des Vins d'Alsace, au pied du vignoble alsacien et au sein du Biopôle d'excellence en Agronomie et Viticulture. Le LVBE a pour principale orientation l'ingénierie agro-environnementale du vignoble. Le laboratoire fédère des enseignants-chercheurs dont les compétences sont reconnues dans les interactions vigne-pathogènes et la dépollution biologique des sols.

Les membres du LVBE ont acquis une expertise reconnue concernant les réactions de défense de la vigne suite à certains stress biotiques, les maladies les plus étudiées au sein du LVBE étant les maladies du bois de la vigne. Récemment, le laboratoire a développé une approche de développement de nouveaux moyens de lutte via la stimulation des défenses de la plante, mais également  via le développement de molécules antifongiques. Il a également une expertise sur la dépollution biologique des sols.

Le LVBE développe le concept d'une viticulture responsable qui permettra de répondre aux problématiques actuelles et des nouveaux défis pour la viticulture du XXIème siècle. Pour ce faire, l'ensemble des forces du LVBE se sont regroupées sous la thématique "Ingénierie agro-environnementale du vignoble". À cela s'ajoute une équipe d'œnologie, basée à l'Université de Reims, qui garantit la finalité des recherches.

Dans ce contexte : 4 axes de recherche sont développés :

  • Maladie du bois : une problématique majeure des vignobles,
  • Conception et développement de nouveaux moyens de luttes responsables,
  • Décontamination du cuivre des sols viticoles,
  • Œnologie.

LVBE

Thématiques de recherche - Axes scientifiques du laboratoire LVBE

L’objectif des recherches est d’appréhender les dépérissements complexes de la vigne, d’identifier les facteurs impliqués et de découvrir des leviers agronomiques durables.

Les travaux portent principalement sur :

  • l’étude des relations « hôte-pathogène » et l’identification des facteurs de virulence des champignons impliqués,
  • la compréhension de l’interface de facteurs biotiques dans les dépérissements,
  • la recherche de sources génétiques de tolérance aux champignons associés à ces maladies,
  • une nouvelle architecture du pied de vigne : le LVBE étudie la sous-espèce Vitis vinifera ssp. sylvestris, considérée comme l’ancêtre de notre vigne cultivée, vis-à-vis de sa résistance à divers pathogènes fongiques.

Effets de la mycorhization sur les réponses de défense et la résistance de la vigne

L’objectif est d’évaluer la symbiose mycorhizienne sur les défenses de la vigne de manière à lui conférer une protection contre des bioagresseurs, i.e, induire la MIR (Mycorrhiza-Induced Resistance). Il s’agit de mettre en évidence les réactions de la plante, liées spécifiquement à cette MIR, afin de mieux définir les mécanismes moléculaires mis en jeu.

 

Rôle de transporteurs SWEET au cours de l’interaction vigne-pathogènes

Le LVBE caractérise le rôle de transporteurs SWEET dans l’interaction entre la vigne et ses pathogènes majeurs, afin d’explorer leur utilisation comme gènes de résistance récessifs. La caractérisation fonctionnelle de ces transporteurs candidats, est réalisée par une approche pluridisciplinaire impliquant l’étude détaillée de leur expression, leur surexpression ou leur extinction chez des plantes modèles et la vigne, suivie de tests de résistance à divers pathogènes, des études de transport de sucre in planta et enfin l’étude de leur localisation cellulaire.

 

Potentiel phytothérapeutique de bactéries internes aux tissus de la vigne, en tant qu’agents de bio contrôle préventifs et curatifs

La caractérisation des bactéries impliquées vise à déterminer le consortium responsable de l’effet antifongique découvert, qui mènera à des solutions biologique contre les maladies cryptogamiques de la vigne. Le LVBE étudie les modes d’actions, la nature du dialogue bactéries/plante ainsi que l’effet de ces bactéries sur la physiologie de la vigne et la production des baies.

 

Nouveaux modes de traitements en champs permettant de réduire considérablement la dérive des produits phytosanitaires dans les différents compartiments de l’écosystème (air, eau, sol)

Ils sont basés sur le contrôle in situ des champignons pathogènes par l’utilisation de composés phytopharmaceutiques et/ou de micro-organismes bénéfiques (bactéries, champignons). Une première approche curative, par endothérapie verticale, vise à contrôler les pathogènes in situ, dans la pourriture blanche (amadou) des pieds symptomatiques. Une seconde approche préventive par badigeonnage spécifique et efficace des plaies de taille est également développée.

Le LVBE souhaite contrôler de la biodisponibilité de cet élément in situ par utilisation des microorganismes rhizosphériques en utilisant :

  • la bioaugmentation/phytoextraction visant à diminuer la charge en cuivre des vignobles en production,
  • la bioaugmentation visant à diminuer la phytotoxicité du cuivre lors du renouvellement d’un vignoble.

Microbiologie des vins

Le LVBE aborde deux thématiques : la valorisation de levures non-Saccharomycesissues de la baie de raisin et l’étude de la contribution de Saccharomyces cerevisiae et d’Oenococcus oeni à la "moussabilité" des vins.

 

Chimie, biochimie et physico-chimie du vin

Le laboratoire étudie l’évolution des polyphénols totaux et des polyphénols oxydables au cours des différentes étapes de la vinification ainsi que les macromolécules du raisin et du vin (étude des interfaces).

L’étude de la casse protéique des vins blancs (nouvelles alternatives à l’utilisation des bentonites) ainsi que l'évolution de la qualité des moûts au cours du cycle de pressurage sont également à l’étude.

Plateformes et outils partagés du laboratoire LVBE

Phytotrons et hottes pour cultures cellulaires et plantes in vitro.

PCR, QPCR, électrophorèse et gel Doc 2D, système AKTA, microscopie, spectrophotométrie et fluorescence.

  • Analyse élémentaire : broyeur à mortier, minéralisateur micro-ondes et ICP-AES,
  • Analyse de composés organiques : UHPLC.