UHAUHA

ARCHIMEDE - UMR 7044

En savoir plus sur l'ARCHIMEDE

ARCHIMEDE - UMR 7044

Laboratoire d’Archéologie et Histoire Ancienne : Méditerranée – Europe

UMR 7044 Unistra-CNRS-UHA
Archéologie | Histoire ancienne | Philologie | Pluridisciplinarité | Europe | Méditerranée | Proche-Orient | Égypte | Histoire et anthropologie des religions | Épigraphie, papyrologie, codicologie

Le laboratoire d’Archéologie et Histoire ancienne : Méditerranée-Europe (ARCHIMEDE), fondé en 2003, est hébergée depuis 2007 à la MISHA. Rattaché au CNRS, à l’Université de Strasbourg et à l’Université de Haute-Alsace, il est aussi conventionné avec le Ministère de la Culture et de la Communication et accueille en son sein des archéologues de l’INRAP.

Deux lignes de forces se dégagent : archéologues, philologues et historiens des mondes anciens, spécialistes de deux régions :

  • Europe moyenne et centrale,
  • Méditerranée et ses voisins orientaux (Rome, Grèce, Byzance, Anatolie, Mésopotamie, Syro-Palestine, Égypte).

ARCHIMEDE, c’est également 3 domaines d’excellence :

  • la production des sources premières de l’histoire et de l’archéologie : publications de fouilles et de corpus d’objets, d’éditions et d’études de textes (codicologie, épigraphie, papyrologie),
  • le pilotage dans la structuration scientifique de l’archéologie régionale,
  • le dialogue avec d’autres sciences humaines (sociologie, anthropologie), avec des projets phares consacrés à l’histoire culturelle et anthropologique (identité, genre, interactions culturelles, représentations politiques).

Le laboratoire a un ancrage fort dans des réseaux scientifiques trinationaux (Allemagne – France – Suisse) tels que :

ARCHIMEDE

Thématiques de recherche - Axes scientifiques du laboratoire ARCHIMEDE

L’unité de recherche concentre ses forces autour d’enjeux scientifiques collectifs et/ou pluridisciplinaires, en fondant la construction de ses équipes sur trois principes :

  • favoriser l’analyse de thématiques sur le temps long, en transgressant les limites régissant traditionnellement les maquettes d’enseignement de l’archéologie et de l’histoire,
  • encourager les interactions disciplinaires entre archéologie, philologie et histoire, tout en développant des programmes transversaux inter-équipes où la confrontation méthodologique tiendra un rôle central,
  • approfondir les collaborations internes et externes entre archéologues et spécialistes des sciences de la nature (archéozoologie, archéoanthropologie, géomorphologie, prospection géophysique, etc.).

En vue de renforcer la capillarité disciplinaire entre les quatre équipes, en complément de leurs objectifs propres, chacune d’entre elles contribue à plusieurs programmes de recherche transversaux.

  • Les gestes rituels : traces matérielles et interprétations
    Établir la matérialité des gestes rituels est une des difficultés majeures de la recherche historique. Seuls les anthropologues et les sociologues peuvent les observer dans leur réalité éphémère. Cette question engage l’ensemble des ressources d’investigation des disciplines du laboratoire et constitue un puissant moteur pour fédérer les compétences de cette unité pluridisciplinaire.
  • Aristocraties et interculturalité :
    L'historiographie moderne a pris l'habitude de désigner par "aristocraties" les groupes sociaux dominants qui dirigeaint, ou avaient vocation à diriger, les cités et les peuples de l'Antiquité. Le terme "aristocratie" constitue en fait une catégorie heuristique, car son emploi n'est pas connu dans ce sens dans l'Antiquité (où "aristocratie" désigne un système de gouvernement et non un groupe social). Loin d'être exclusivement un phénomène d'ordre politique ou/et économique, l'existence de groupes sociaux qui se distinguent par des marques de supériorité sociale se traduit également par des systèmes de représentation et d'autoreprésentation qui constituent autant de marques symboliques de leurs systèmes de valeurs et de leurs prétentions de domination sociale et/ou politique.

L’équipe unit les compétences de champs disciplinaires complémentaires – archéologie, histoire du Proche-Orient ancien, égyptologie, coptologie, papyrologie et études byzantines – pour étudier dans la profondeur diachronique les civilisations qui se sont succédé dans des environnements comparables, au travers du thème des « Villes et villages d’Orient ».

Cette équipe d’archéologues, d’historiens et de philologues spécialistes des mondes grec et romain développe ses travaux en deux axes de recherche, articulés chacun en quatre opérations.

  • Axe 1 : Espaces et sociétés.
  • Axe 2 : Cultures et identités.

La création d’une équipe entièrement consacrée à cette période et à cette région traduit l’ambition de l'unité de devenir un pôle de référence pour les préhistoriens, dans un domaine de recherche trop longtemps négligé. Elle contribue également au renforcement de son ouverture sur l’Allemagne, la Suisse et l’Europe centrale.

Centrée autour des âges des métaux, de l’époque romaine et du Moyen-âge, et mettant à profit les sources archéologiques aussi bien qu’historiques, cette équipe travaille dans un cadre géographique transfrontalier, autour du bassin de la Moselle et des zones rhénanes, en privilégiant une approche plus thématique que chronologique.

Plateformes et outils partagés au laboratoire ARCHIMEDE

Ce service adapte les technologies de l’analyse et de la représentation spatiales au domaine particulier de l’archéologie à des échelles diverses (photogrammétrie et orthophotographie, 3D, topographie et géomatique, cartographie analytique).

L’ostéothèque réunit les ossements de la plupart des mammifères susceptibles d’être représentés sur les sites archéologiques depuis le Mésolithique (vers 8000 av. J.- C) jusqu’à la période contemporaine en Europe tempérée.

La collection contient un échantillonnage de tous les types d’artefacts susceptibles de se présenter à l’archéologue sur un chantier égyptien. Un dispositif de « Reflectance Transformation Imaging » (RTI) permet de tester de nouvelles méthodes de numérisation applicables sur le terrain.